Quand on a mal, on se réfère à un professionnel de la santé, naturellement. Saviez-vous que la douleur est le principal motif de consultation? Encore plus si cette douleur nous impose de changer nos comportements ou nos habitudes de vie.
Définir la douleur
Tout le monde rencontre la douleur plusieurs fois dans sa vie. Mais comment la définir, plus précisément? Selon l’Association Internationale pour l’Étude de la Douleur (IASP), il s’agit « d’une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles« .
En d’autres mots, la douleur est un signal d’alarme de l’organisme pour lui signifier que son fonctionnement et son intégrité sont modifiés, voire diminués. Il existe deux grandes catégories de douleurs physiques: les douleurs aiguës et les douleurs chroniques.
Douleur aiguë
Elle est brève et dure souvent moins de sept jours. Elle survient après un accident, une infection ou une fatigue. Cette douleur diminuera en traitant la cause qui l’a fait survenir. En la corrigeant rapidement, on évite que la douleur aiguë ne se transforme en douleur chronique.
Douleur chronique
Il s’agit d’une douleur qui évolue depuis 3 à 6 mois. Persistante, elle est rebelle aux traitements usuels. Plusieurs causes sont possibles:
- Une douleur associée à une maladie chronique dont on ne peut éliminer complètement la cause: l’arthrite, le diabète, la sclérose en plaques, le cancer, le sida, etc.
- Une douleur aiguë mal soulagée qui persiste au-delà du délai normal de guérison ou qui dure plus de six mois. Par exemples, les séquelles d’accidents de voiture ou de travail, des maux de dos non ou insuffisamment soignés.
- Une douleur dont la cause est mal définie: la migraine, la fibromyalgie.
- Une douleur fantôme à la suite d’une amputation. Dans ce cas, la douleur provient des dommages faits aux nerfs du système nerveux.
- Des douleurs entretenues par le système nerveux sans élément déclencheur apparent, comme c’est le cas du syndrome de douleur régionale complexe.
Vivre avec une douleur
Endurer des douleurs au-delà de quelques semaines entraîne souvent une détérioration physique qui peut, à long terme, devenir irréversible. On dira alors qu’un « nid de chronicité » s’est installé.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, les personnes qui souffrent de douleurs chroniques sont quatre fois plus susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété. Entre 30% et 60% d’entre elles connaîtront en effet un épisode dépressif au cours de leur vie.
Des blessures telles que des entorses, des étirements ou des traumatismes directs au dos, au cou, aux épaules, aux coudes ou aux genoux (qu’elles soient issues d’un accident ou d’un mouvement inapproprié), peuvent s’aggraver au fil du temps. Plusieurs semaines de traitements non appropriés peuvent s’écouler avant que les premiers signes de fibrose ne se manifestent. Et lorsque la douleur persiste pendant plusieurs mois, une détérioration articulaire (arthrose) s’installe chez plusieurs personnes.
Pour les familles, les employeurs et les sociétés d’État concernées, la douleur chronique coûte cher.
Dans bien des cas, les blessures neuro-musculo-squelettiques imposent aux victimes un arrêt de travail plus ou moins prolongé ainsi qu’une diminution des activités quotidiennes. En plus d’affecter la personne blessée, cela a pour effet supplémentaire d’affecter sa famille et son entourage immédiat.
Saviez-vous que…
- 36% des adultes souffrent de douleurs chroniques.
- En raison du vieillissement de la population, on prévoit une augmentation de 70% de l’incidence de douleur chronique d’ici 25 ans.
À l’Institut de Décompression Neurovertébrale (IDN), nous avons une approche spécifique visant à remédier à la douleur, qu’elle soit aigue ou chronique, causée par la dégénérescence discale et vertébrale.
Vous avez des questions ? N’hésitez pas, téléphonez-nous pour prendre rendez-vous ou remplissez notre évaluation gratuite.